Fallout 4 : Imaginer l’Apocalypse ou comment dépeindre d’un livre la richesse visuelle de l’épisode culte de Bethesda. J’ai beau avoir exploré de bout en bout Boston et ses environs, j’avais toujours du mal à entrevoir le délire si fou des développeurs qui ont créé cet univers…
Fallout 4, est un jeu d’aventure en monde ouvert postapocalyptique. Le 23 octobre 2077, les premières bombes atomiques tombent sur Boston, m’obligeant à m’abriter avec ma famille dans l’Abri 111. 210 ans plus tard, je suis le seul survivant de l’Abri. Mon quotidien, aux décors vintages, semble d’un coup bien différent…
À l’occasion des 20 ans de sa saga culte, Bethesda ouvre ses archives à travers cet artbook officiel…
Terre si méconnue après cryogénisation…
Dès la sortie de l’abri nucléaire, c’est une claque. Les environnements des années 50 laissent placent à toute la créativité des développeurs. Décors ravagés, créatures terrifiantes, parfois dégoûtantes, les mutations permettent la création d’univers fantastiques.
Fallout 4 : Imaginer l’Apocalypse revient sur de très nombreux détails qui passent inaperçus au survivant lambda. Difficile en effet de s’appesantir sur le reste de pelage du Yao Guai, la déliquescence d’une goule hardie, ou sur les poils de pattes d’un Darillon, lorsque la mort vous sourit. Au contraire, cet artbook permet de découvrir en détail les évolutions des croquis, les petits ajouts faisant toute la richesse du jeu.
Ces planches magnifiques montrent bien que les développeurs se sont bien amusés à me mettre des bâtons dans les roues. Au-delà de leurs aspects, les créatures possèdent des particularités bien utiles en terme d’adaptation. Heureusement ils m’ont également laissé mes chances avec le Pip-boy, les capacités de mes armes personnalisables et les capacités de mon équipement. Cette combinaison d’abri bleue et jaune si sexy…
Construire une identité
Découpé en 8 chapitres, exclusivement tournés vers les graphismes vidéoludiques, Fallout 4 : Imaginer l’Apocalypse propose de belles introductions à chacune des parties. On y découvre les intentions des développeurs, ainsi que toute la réflexion portée sur cet univers. Car, paraît-il que d’autres aventuriers ont existé avant moi, et que leur passé devait être pris en compte pour cet opus. Je rêve d’une telle postérité !
Édité par le label Mana Books (Mass Effect : Nouveau Monde, etc). L’éditeur a dû bien s’arracher les cheveux pour valider les quelque 1 500 croquis, travaux préparatoires et story-boards exclusifs présentés ici. Cerise sur le gâteau le dernier chapitre permet de découvrir de très nombreuses illustrations publicitaires de mon époque. Ah le Nuke Cola et les pinups sont pour moi une madeleine de Proust du bon vieux temps !
Cependant j’aimerais noter quelques manques : malgré les anecdotes inédites d’artistes et de développeurs, on aurait aimé trouver plus de petits détails explicatifs sur chaque croquis. Il est toujours délectable de savoir pourquoi tel détail a été choisi plutôt qu’un autre. J’aurais peut-être ainsi pu dépasser ma phobie des Rataupes…
Un artbook précieux
Comme pour ses autres opus, Mana Books nous a laissé un bel ouvrage au format 210 x 297 mm, de 368 pages. Il ne résistera certainement pas à une nouvelle apocalypse, mais sa belle couverture épaisse, rigide et cartonnée, fera le plus bel effet sur une étagère de la station-service Red Rocket.
Je pourrais l’y déposer avec mes autres trésors, où bien dans la boîte à gants de ma Fusion Fléa… Allez, les pauses lectures ne doivent jamais durer trop longtemps sous peine de se faire attaquer par un Écorcheurs. Il est temps que je m’en retourne à la traite des Brahmines !
Et vous, pour 39,90€ ou son équivalent en capsules, vous reprendrez bien un peu de Fallout 4 ?