Minecraft, jeu vidéo de construction qui aura marqué toute une génération de gamers, a aussi ses produits dérivés. Aujourd’hui on vous propose notre critique de « Moi, le Slime », un roman sous la forme de journal intime, d’un slime un peu collant…
Minecraft est un jeu vidéo solo et multijoueur, dont le but est de créer des constructions à bases de blocs cubiques afin de se protéger des monstres nocturnes. Pas facile de trouver sa voie quand on est un Slime, petit cube vert et gluant. Mais Slibertius, alias Bert, sait déjà ce qu’il veut devenir : un styliste, et pas n’importe lequel. Le meilleur styliste de tout l’Overworld ! Mais habiller des cubes sans bras ni jambes, ce n’est pas si simple…
Slim et collants pour Slibertius
Slibertius, ce nom me dit quelque chose. Je crois que c’est le slime téméraire qui est venu marchander des yeux d’araignées avec nous. « Slibertius, le slime qui voulait être styliste », rien que ça. Révolutionner la mode slime qu’il disait. Et puis collant le gars, gluant, vert maladif, foi d’arachnide, il est étrange, je vais ouvrir bien grand mes six yeux…
C’est la mode en ce moment d’ailleurs d’étaler sa vie chez 404 Editions, Mervyn le Creeper a lancé la mode et paraît qu’un zombie et même l’Enderdragon veulent s’y mettre ! Alors, comme évidemment j’aime être une fashion spider, je me suis fournie le bouquin.
De toiles en aiguilles
Clairement, le journal vise les plus jeunes des joueurs araignées. Dans un style simple et enfantin, Books Kid (l’auteur), plébiscité par le Youtuber français Aypierre, proposse une toile de petites aventures romanesques à travers la contrée de Minecraft.
Cette « aventure Minecraft non officielle » s’inspire fortement de l’univers, tout en se permettant quelques transgressions afin de rendre le récit plus fluide. Facile à lire, écrite gros, avec plusieurs style différents de polices afin d’accrocher le regard, la narration s’accompagne de quelques petits croquis en noir et blanc. Avec un langage légèrement familier, l’histoire ne casse pas trois pattes à un creeper. Cependant, elle permet aux plus jeunes tarentules de (re)plonger dans cet univers avec plaisir.
Qu’on s’englue ou pas du personnage principale Slibertius, un peu mou pour les vieilles araignée des greniers comme moi, cette histoire plaira sans aucun doute à nos petits à huit pattes !
Protégée par sa couverture cartonnée, « Moi, le Slime – Slibertius, le slime qui voulait être styliste » présente :
- 144 pages
- Prix : 7,95€
- Format : 13x19cm
- Editeur : 404 Editions
- Collection : Minecraft