Acclamé par la critique, plébiscité en masse par le public, God of War est l’un des jeux vidéos qui aura marqué l’année 2018. Le titre se devait donc d’avoir un artbook consacré à la hauteur, signé Mana Books.
Pour la petite histoire, God of War voit le retour de Kratos (que les fans connaissent bien comme un gros bourrin bien méchant), des années plus tard, partant pour un voyage avec son fils afin de déposer les cendres de sa mère au sommet de la montagne. Sauf que sur le chemin, il va se taper tout un tas de créatures de la mythologie nordique.
Un artbook à la hauteur de God of War
Si tu trouvais déjà le jeu magnifique, attends un peu de parcourir les pages de l’artbook consacré. 223 pages où l’on peut admirer le travail des équipes artistiques à différents stades de la production. Autour de quatre chapitres, on découvre ainsi l’évolution visuel du titre, qu’il s’agisse de l’apparence des personnages aux monstres en passant par les décors. Un boulot assez titanesque quand on voit les nombreux détails pris en compte : des effets de lumières aux éléments presque invisibles, rien n’a été mis de côté, à la hauteur du hit vidéoludique que ces efforts ont engendré.
God of War et du réalisme
Dans le même ordre d’idée, un soin tout particulier a été accordé au réalisme des costumes. Il était important que le joueur sente qu’il s’agit d’un monde mythologique, mais pas entièrement fantastique, donc il fallait y intégrer une sorte de « crédibilité » comme le fait que Atreus ne porte pas d’armure lourde. Comme le précise les commentaires accompagnant chaque page, véritables mines d’or d’informations, l’équipe a fait beaucoup de recherche autour du bestiaire pour y proposer sa vision des ogres, géants, nomades, etc., mais toujours en adéquation avec l’histoire. Ainsi, chaque monstre ou personnage porte sur lui les marques de la vie qu’il mène. Que dire de plus ?
Allan B.